Terrorisme, au cœur du mal
Après le 11 septembre 2001, les Etats-Unis, suivis par le monde entier, lançaient la guerre en Afghanistan. Des acteurs du conflit racontent et démontent l'engrenage d'une guerre guidée par la pulsion de la vengeance sur une terre devenue « volcanique ».
La guerre en Irak a fait entre 100000 et 250000 morts et déstabilisé la région pour de longues années. Dix ans après, on connaît mieux le détail de la formidable machine montée par les hauts responsables de l'administration américaine pour légitimer à la fois juridiquement, politiquement et moralement cette guerre qui, sans ces habillages, apparaît de plus en plus comme une guerre d'agression.
Voici un des endroits les plus dangereux au monde. Nous nous rendons dans les villes les plus célèbres de la planète pour rencontrer des habitants ordinaires et voir leurs luttes quotidiennes. Mais au milieu de tout le chaos , il y a souvent une lueur d'espoir: certains continuent à aimer leurs villes et tentent vaillamment de les sauver. Nous enquêtons aujourd'hui sur la vie quotidienne à Bagdad. Au cours des derniers mois, l'Iraq a sombré dans la violence et le chaos.
Equipés, financés et entretenus par l'Etat Islamique, ces hommes dirigent un puissant service de propagande. Spectateurs privilégiés de l'organisation terroriste État Islamique, ces caméramen voient tout, filment tout : les combats, les exécutions, les camps d'entraînement et les tortures mais aussi la vie quotidienne de l'Etat Islamique. A travers leurs vidéos, ils magnifient l'Etat Islamique et lui donnent une légitimité.
Ils seraient une centaine de milliers d’enfants, livrés à eux-mêmes après les combats contre Daech. Ce sont des orphelins errant dans les rues de Mossoul, mais aussi « des enfants de Daech », ceux dont la famille a prêté allégeance au califat, et qui n’ont plus d’existence légale. Sans papiers, ils n’ont accès ni à l’école, ni aux soins médicaux ni à l’aide alimentaire.
L’État Islamique en Irak et au Levant, D.A.E.C.H. en arabe, contrôle aujourd’hui un territoire grand comme la moitié de la France, à cheval sur deux pays, la Syrie et l’Irak. Plus qu’un mouvement terroriste, l’organisation est devenue une sorte d’État hors la loi qui attire militants et combattants du monde entier.
"Ma guerre" raconte le quotidien d'occidentaux qui ont rejoint les forces kurdes pour combattre Daech en Syrie. Besoin de gloire ? D'adrénaline ? Pourquoi quitter une vie paisible pour aller en enfer ?
Un journaliste musulman s'est rendu sous couverture pour enquêter sur les Français qui ont choisi de rejoindre Daech en Syrie. Il a infiltré leurs réseaux pour tenter de comprendre ce qui incite les Européens à rejoindre un groupe terroriste lointain. Et une fois qu'ils ont adhéré, que font-ils? Apparemment, en Syrie, les recrues françaises sont considérées parmi les plus violentes et les plus assoiffées de sang...
De sa naissance dans les prisons irakiennes, à sa montée en puissance en Irak et en Syrie, « Daech, l'origine de la terreur » dévoile l'histoire et la stratégie de l'organisation du premier réseau terroriste au monde. Un film inédit réalisé par le grand reporter Kamal Redouani, qui sillonne le monde arabe depuis 10 ans.
Ils sont arrivés d'un peu partout (France, Chine, Russie, Espagne). Ils sont venus aider les kurdes qui résistent aux assauts de Daech dans le Kurdistan syrien. Grégoire Deniau (prix Albert Londres 2005) filme au plus près ces idéalistes, pas forcément combattants, qui ont trouvé dans ces étendues hostiles un sens à leur vie, en participant à la résistance à l'extension du califat de l'état islamique.
De la Turquie à la France, les démocraties doivent faire face aux menaces terroristes. Ce documentaire relate trois histoires liées à ce fléau contemporain.
