Au cours de la Seconde Guerre mondiale, pour les Services spéciaux français, Mad a été le pseudonyme d'un de leurs principaux agents : Madeleine Richou. Celle-ci a pu fournir des informations cruciales sur de nombreux projets de Hitler grâce à ses liens avec un officier autrichien, Erwin Lahousen Elder von Vivremont. Respectant scrupuleusement son devoir de réserve, cette femme discrète, effacée, mais très courageuse est restée silencieuse toute sa vie.
Corps d’élite de l’armée française, 56 000 hommes composent les rangs de la très secrète Armée de l’Air. Quelles sont les missions précises de ces militaires ? Défense aérienne, missions de service public, opérations à l’étranger : hier en Côte d’Ivoire, ils assuraient la sécurité des habitants pendant la crise qui a divisé le pays. Aujourd’hui au Mali, ils font partie intégrante de l’Opération Serval.
Ils sont arrivés d'un peu partout (France, Chine, Russie, Espagne). Ils sont venus aider les kurdes qui résistent aux assauts de Daech dans le Kurdistan syrien. Grégoire Deniau (prix Albert Londres 2005) filme au plus près ces idéalistes, pas forcément combattants, qui ont trouvé dans ces étendues hostiles un sens à leur vie, en participant à la résistance à l'extension du califat de l'état islamique.
Personne ou presque ne connait le nom de Hans-Thilo Schmidt. C'est un espion recruté par les services français de contre-espionnage, qui a opéré au Bureau du chiffre puis au sein du ministère allemand de l'Air de 1931 à 1943. Son rôle fut essentiel dans la victoire alliée de 1945, au moins autant que la reproduction par Alan Turing de la mystérieuse machine Enigma. Ce beau docu-fiction répare cette injustice.
Classée secret défense, la sécurité nucléaire reste aujourd'hui la zone opaque d'une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu'alarmante, cette enquête internationale en deux parties révèle les failles inimaginables du système. Alors que les accidents de Tchernobyl ou de Fukushima ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée secret défense, reste encore entourée d'un épais mystère.
20 avril 1942, dans la cave d'un pavillon de Noisy-le-Grand, trois résistants, sous la direction de l'ingénieur Robert Keller ("La Source K" pour les Services Secrets Français), espionnent en direct la voix d'Adolf Hitler, le Führer lui-même, qu'ils ont placé sur table d'écoute ! Ils espionneront également les plus grands dignitaires du IIIe Reich.
C'étaient de braves Helvètes sans histoire, qui vivaient une existence tranquille, sans que leur entourage ne se doute de rien. Pourtant, dans le plus grand secret, ils avaient appris à semer leurs poursuivants, disposaient de radio secrètes et pour certains, étaient formés à l'art du sabotage. Aujourd'hui démobilisés, ces soldats de l'ombre racontent leur appartenance à l'armée secrète suisse, la P-26, chargée d'organiser la résistance en cas d'invasion soviétique pendant la Guerre froide.
